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Les œufs FABERGE sont connus dans le monde entier !!!!! depuis des générations, et pour des générations…

Peter-Karl FABERGE est né en 1846 à Saint-Pétersbourg- Son père était d’une famille protestante picarde et sa mère était danoise, ils s’installèrent à Saint-Pétersbourg dans les années 1830. Ils deviennent vite des bijoutiers connus, dont le talent est reconnu jusqu’à la Cour de Russie. Leur fils pourra ainsi apprendre son métier auprès des plus grands joailliers européens de l’époque.
La Maison FABERGE fabrique des fleurs, des boîtes à musique, des animaux, des objets décoratifs, des pendulettes, véritables oeuvres d’art tant par leur originalité que par leur complexité. La renommée de la Maison FABERGE ne cesse de grandir, quand le Tsar Alexandre III lui accorde le titre de ‘’Fournisseur de la Cour’’ en 1884 : les portes de toute l’aristocratie russe et des grands de ce monde s’ouvrent alors à elle.

En 1885, la maison Fabergé crée un bijou extraordinaire pour la tsarine Maria Fédorovna (issue de la Cour du Danemark) à l’occasion des Fêtes de Pâques, mais aussi et surtout pour les 20 ans de mariage du Tsar et de la tsarine : un œuf en or massif, dont la coquille est émaillée de blanc aux reflets irisés et qui cache en son cœur une minuscule poulette en or dont les yeux sont de minuscules rubis.
Le Tsar décide alors de commander à FABERGE un œuf par an : l’œuf doit être unique et doit renfermer une surprise digne d’une impératrice. La tradition des œufs FABERGE est ainsi née et elle durera jusqu’en 1917 : Nicolas II en offrira un à sa mère Maria Feodorovna et à sa femme Alexandra Feodorovna tous les ans.
Au total ce sont 54 œufs qui ont été réalisés par les ateliers FABERGE pour le compte de la famille impériale russe (ce chiffre a été établi en 1997 et est cité par la fondation Link of Times, créée par Viktor Vekselberg. 17 autres furent commandés par des clients privés, comme la duchesse de Malborough, les Rothschild, le prince Youssopov et l’industriel Alexandre Kelch.

Où sont les œufs aujourd’hui?
Les oeufs FABERGE furent confisqués par les Bolchéviques en 1917, ainsi que toutes les possessions de la famille impériale russe. Un seul œuf sort de Russie à cette époque, l’œuf à la croix de Saint-Georges (offert en 1916 par Nicolas II à sa mère), l’impératrice Maria Fedorovna réussissant à s’enfuir sur le navire de guerre britannique Marlborough en 1919. Karl FABERGE quitte la Russie en septembre 1918. C’est à Lausanne qu’il mourra 3 ans plus tard.
Sur ordre de Lénine, les œufs sont transportés au Palais des Armures du Kremlin. Ils y resteront rangés dans des boîtes jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Staline. Très vite, Staline a besoin d’argent. En 1927, il fait ouvrir toutes les caisses et boîtes entassées pleines des merveilles ayant appartenu à la famille Romanov – les oeufs en font partie! Les œufs commencent à sortir d’Union Soviétique dans les années 1930…
Armand Hammer, un entrepreneur américain et ami personnel de Lénine, se charge d’écouler les pièces aux États-Unis. L’ Amérique est alors en pleine recession et ces œuvres d’art sont parfois vendues à des prix dérisoires (500 dollars…). Pour mieux vendre, Hammer exposera les œufs FABERGE dans des grands magasins, afin de les montrer à un plus grand nombre. C’est ainsi que la famille Forbes en achètera 9.
Vendue aux enchères par Sotherby’s en 2004, la collection des 9 oeufs FABERGE de la famille Forbes (qui comprend d’ailleurs le tout premier, le fameux Œuf à la poule) a été entièrement rachetée par l’oligarque russe Viktor Vekselberg pour une somme comprise entre 90 et 120 millions de dollars. Transportée en Russie, sa collection est exposée depuis 2013 à Saint-Petersbourg dans le Palais de Chouvalov, où se trouve désormais le musée Fabergé.
En 2007, le nom Fabergé est racheté avec l’accord de son arrière petite-file, Tatiana. L’artiste joaillier français Frédéric Zaavy veille aux nouvelles créations. En 2010, la première boutique Fabergé depuis 2015 s’est ouverte à Genève, et présente plus de cent créations de haute joaillerie.

Plusieurs autres oeufs font désormais partie de collections privées : la famille de Monaco en possède 1, le Virginia Museum of Arts en possède 5, la Reine d’Angleterre 2, et 6 ont été définitivement perdus… si jamais, vous en trouvez un, prévenez moi !
Une chose est sûre :  où qu’ils se trouvent, les œufs FABERGE
n’ont pas finir de faire rêver, ni de faire parler d’eux ….

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